-Le cafus d'Albertine-
Rencontre, performance proposée lors d'une résidence ARTU au sein du collectif Faux Amis + en 2018 avec le personnel et les étudiants de l'IUT de Lens et le public et le personnel de Culture Commune, salle nationale de Loos-en-Gohelle.
Faire revivre l'histoire d'une jeune trieuse en imaginant un lexique formel qui raconterait son quotidien imprimé sur un foulard.
En nous plongeant dans les archives en début de résidence, nous avons trouvé des portraits de femmes ; les trieuses ; qui séparaient à mains nues les pierres stériles du charbon. Ces femmes, portaient toutes un foulard sur la tête pour se protéger de la poussière. Noué. Leur allure changeait selon les époques, d’une robe longue à un bleu de travail. Mais, invariablement, le cafus restait accroché à leur chevelure.
Notre curiosité a grandi pour ce morceau de tissu. Après une visite au musée de l’école et de la mine de Harnes, nous avons découvert l’histoire d’Albertine, petite trieuse de 14 ans qui a du arrêter l’école pour aller travailler à la mine.
Sensibles à son parcours, nous avons eu envie de réinventer et d’imaginer des motif inspirés par des éléments issus du patrimoine local à l’image des tissus wax africains qui racontent des histoires liées à la vie quotidienne en famille.
Nous avons proposé aux habitants et étudiants d’imprimer leur propre cafus - en jouant avec le vocabulaire formel que nous avions créé - et de se faire photographier pour garder un souvenir de l’événement.
Rencontre, performance proposée lors d'une résidence ARTU au sein du collectif Faux Amis + en 2018 avec le personnel et les étudiants de l'IUT de Lens et le public et le personnel de Culture Commune, salle nationale de Loos-en-Gohelle.
Faire revivre l'histoire d'une jeune trieuse en imaginant un lexique formel qui raconterait son quotidien imprimé sur un foulard.
En nous plongeant dans les archives en début de résidence, nous avons trouvé des portraits de femmes ; les trieuses ; qui séparaient à mains nues les pierres stériles du charbon. Ces femmes, portaient toutes un foulard sur la tête pour se protéger de la poussière. Noué. Leur allure changeait selon les époques, d’une robe longue à un bleu de travail. Mais, invariablement, le cafus restait accroché à leur chevelure.
Notre curiosité a grandi pour ce morceau de tissu. Après une visite au musée de l’école et de la mine de Harnes, nous avons découvert l’histoire d’Albertine, petite trieuse de 14 ans qui a du arrêter l’école pour aller travailler à la mine.
Sensibles à son parcours, nous avons eu envie de réinventer et d’imaginer des motif inspirés par des éléments issus du patrimoine local à l’image des tissus wax africains qui racontent des histoires liées à la vie quotidienne en famille.
Nous avons proposé aux habitants et étudiants d’imprimer leur propre cafus - en jouant avec le vocabulaire formel que nous avions créé - et de se faire photographier pour garder un souvenir de l’événement.