Anne Breton joue avec aisance de projets et de concepts qui tous révèlent un attachement à la dimension libre et ludique de l’objet.
Il émane de la présence de ses objets et sculptures une atmosphère calme et poétique. Elle utilise des protocoles de création simples à la facture artisanale et laisse place à l’expression des matières, à l’empreinte, au mouvement. Par là, elle engage un dialogue pour faire part de ses visions, pour donner forme à des perceptions, des émotions vécues. Ces réflexions donnent naissance à des oeuvres épurées, dans lesquelles elle cherche a trouver un équilibre formel, esthétique. Ses pièces sont comme des signes, elles renvoient à nos états, nos tensions, nos liens avec le monde.
“Le rossignol a-t-il jamais pensé que les poètes ou les amoureux l’écoutent ? Non, il aime, il désire, il chante ; le poète se borne a constater le fait qu’une harmonie s’est produite et par cette harmonie, de la beauté. Mais la rose comme le rossignol, comme le papillon, comme le soleil, comme la montagne, s’est bornée à cette chose très simple, de se donner, de s’envoyer hors de soi, de communiquer à l’univers un peu de soi-même.”
Extrait de “A quoi tient la beauté des montagnes” Franz Schrader, 25.11.1897, conférence au club Alpin, Paris
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Anne Breton plays with projects and concepts that all reveal an attachment to the free and playful dimension of the object. The presence of her objects and sculptures emanates a calm and poetic atmosphere. She uses simple, artisanal creation protocols and leaves room for the expression of the materials, the imprint, the movement. In this way, she engages in a dialogue to share her visions, to give shape to perceptions, to emotions experienced. These reflections give birth to refined works, in which she seeks to find a formal, aesthetic balance. Her pieces are like signs, they refer to our states, our tensions, our links with the world.
"Has the nightingale ever thought that poets or lovers listen to him? No, he loves, he desires, he sings ; the poet confines himself to ascertain the fact that a harmony has occurred, and by this harmony, beauty. But the rose like the nightingale, like the butterfly, like the sun, like the mountain, is confined to this very simple thing, to give oneself, to get laid out of oneself, to communicate to the universe a little self. " Excerpt from " “A quoi tient la beauté des montagnes” Franz Schrader, 25.11.1897, conférence au club Alpin, Paris
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